Le télétravail contribue aussi à l’équilibre vie privée et vie professionnelle mais permet surtout à un basculement du management classique vers le management par objectif.


Le télétravail contribue aussi à l’équilibre vie privée et vie professionnelle mais permet surtout à un basculement du management classique vers le management par objectif.
  • 16 Octobre 2022

Mieux vaut tard que jamais !

Ecrire les éditos ou faire des analyses sur le leadership, le management et l’entrepreneuriat au féminin est un réel plaisir.

En écrivant cet édito, je me suis amusée de faire le point des dirigeantes déjà interviewées depuis 2020, année à laquelle nous avons basculé vers le digital. Cela fait un total de deux cent huit (208) dirigeantes interviewées dans le monde (Afrique, Europe et Amérique du Nord).

C’est toujours un réel plaisir de le faire. C’est plus qu’une passion.

L’année 2020 a été particulièrement marquée par cette crise sanitaire qui a considérablement impacté notre mode de vie y compris le monde du travail.

Le télétravail a été adopté par toutes les organisations (publiques, privées). Même au somment des Etats, ce nouveau mode de travail s’est imposé de façon brutale ne laissant pas forcément le choix aux dirigeant.es de mieux se préparer.

Les pays développés n’ont pas vécu le télétravail de la même manière que les pays en voie de développement.  Le télétravail étant déjà inscrit dans certains codes du travail des pays développés et même implémenté dans certaines entreprises implantées dans ces zones. Les dirigeant.es qui y résident n’ont pas eu trop de difficultés avec ce mode de travail.  Dans ces pays, on note de bonnes conditions qui favorisent la réussite du télétravail (bonne qualité d’internet, peu ou presque pas de coupure d’électricité).

Par contre, dans les pays en voie de développement, la gestion du télétravail n’a pas été facile du fait de ces conditions qui ne sont pas forcément réunies. C’est le cas de certains pays en Afrique.

Pendant cette période de crise sanitaire, nous avons profité de faire notre enquête. Lors des interviews, la question sur les conditions de réussite du télétravail a été posée à plus de cents (100) dirigeantes dans le monde. Celle de savoir si on pouvait adopter le télétravail comme nouveau mode de travail après-covid ou avoir un mode travail hybride.  Le retour de ces dirigeant.es sur le télétravail nous a permis d’avoir un regard croisé (Europe, Amérique du Nord et Europe) sur cette thématique, de disposer aujourd’hui des outils et méthodes efficaces pour accompagner les organisations qui souhaitent implémenter le télétravail dans  leur fonctionnement.

D’ailleurs, si vous me posez la question de savoir quel est mon avis sur le télétravail, je vous dirai que c’est un meilleur système qui permet non pas seulement au personnel de concilier vie privée et vie professionnelle, il permet surtout le basculement du management classique vers le management par objectif.

Ne nous voilons pas la face, le but ultime d’une entreprise ou d’une organisation, c’est d’être plus performante afin de garantir sa survie et partant de là sa pérennité.

Lorsqu’on parle de performance, on voit les indicateurs. Les indicateurs eux-mêmes découlent des objectifs bien définis (SMART).

Nombreuses sont les organisations qui définissent peu ou  pas des objectifs à leur personnel. Avec le télétravail, les deux parties (entreprises et personnel) sont obligées de définir un cadre avec les moyens et des objectifs bien définis ainsi que la période d’évaluation (semaine, mois, trimestre, année,...). Ce qui permet d’être plus efficace et performant avec en passant un personnel plus épanoui. Un personnel qui n’est plus sous la pression des horaires imposés, des embouteillages du matin ou du soir et même parfois un environnement de travail toxique. Le personnel aura la marge sur la gestion de son temps de travail. La preuve, à l’heure où j’écris cet édito, plusieurs sont entrain de dormir.

En réalité, ce qui compte à la fin c’est l’atteinte de ses objectifs ! Qu’on se retrouve à la salle de réunion, à la cantine autour d’un café, d’une tasse de thé ou d’un repas, ce qui compte vraiment, c’est atteindre les objectifs pour lesquels on a été recruté.

Nous en avons parlé avec les deux dirigeantes que j’ai interviewées la semaine dernière.

La Canadienne  Jael Elysée, Directrice du Fonds Afro-Entrepreneurs (Canada) qui est toujours en télétravail et la Marocaine Sofya NADIFI, Directrice Générale de TMC Sénégal, Coach en Neurosciences qui m’a d’ailleurs inspirée pour le titre de cet édito.

Pour suivre les deux interviews, cliquez sur ces deux liens :

https://www.youtube.com/watch?v=gNT9On47_uc&t=152s

https://www.youtube.com/watch?v=j6YBjiB82G0&t=556s

Bon visionnage surtout !

N’oubliez pas, bientôt la sixième session de l’école du leadership. Si vous souhaitez participer, contactez-nous.

Si vous souhaitez suivre en replay les ateliers de la cinquième session qui vient de passer, écrivez-nous en commentaire https://www.lesdirigeantes.com/index.php/fr/ecole-du-leadership-session-du-27-au-30-septembre-2022

Belle semaine à tous et à toutes

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Bel Lauretta TENE

Co-fondatrice du magazine Dirigeantes, leadership au féminin www.lesdirigeantes.com

Co-fondatrice de l’Ecole du Leadership https://lc.cx/5sik05

Associée et Directrice Générale Afrique RSE Congo www.ia-rse.com

Co-fondatrice et Animatrice de l'émission Dirigeantes en vue https://lc.cx/xJMIPE

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