Claudia Sheinbaum veut devenir la première présidente du Mexique


Claudia Sheinbaum veut devenir la première présidente du Mexique
@Reuters
  • 20 Juin 2023


J’ai pris la décision de démissionner de manière définitive le 16 juin (vendredi), avec l’objectif de devenir la première femme dans l’histoire du Mexique à conduire les destinées de la nation », a déclaré Mme Sheinbaum, 60 ans, lors d’une conférence de presse en présence de son équipe. 

Cette physicienne, descendante de migrants juifs originaires de Bulgarie et de Lituanie, est la favorite des sondages dans la course à l’investiture du parti de gauche nationaliste. 

Celui-ci est favori pour rester au pouvoir après l’élection présidentielle de juin 2024, portée par la grande popularité du président sortant Andres Manuel Lopez Obrador et la faiblesse de l’opposition. 

Mme Sheinbaum s’est d’ailleurs engagée à poursuivre « la grande œuvre de transformation initiée par le président » élu en 2018. 

La maire de Mexico a insisté sur « sa lutte pour les droits du peuple mexicain, la démocratie, les libertés, la justice sociale et environnementale, les droits des femmes depuis que j’ai 15 ans ». 

Claudia Sheinbaum sera principalement confrontée à Marcelo Ebrard, la figure du Mexique à l’étranger pendant plus de quatre ans. 

« Je vais me consacrer à partir d’aujourd’hui à une autre tâche très importante : défendre la Quatrième transformation (nom donné par le président Lopez Obrador à sa politique de changements sociaux, NDLR) », a déclaré M. Ebrard en prenant congé du ministère des Affaires étrangères. 

Claudia Sheinbaum, Marcelo Ebrard et deux candidats a priori mineurs se sont entendus dimanche sur les règles du jeu pour désigner le candidat de Morena d’ici le 6 septembre. 

Après avoir parcouru le pays du 19 juin au 27 août, les candidats à l’investiture seront départagés par une enquête d’opinion entre le 28 août et le 3 septembre. 

Organisée par le parti et relayée par quatre instituts privés, l’enquête ne demandera pas aux personnes interrogées qui est leur candidat(e) préféré(e), mais plutôt leur perception de chacun d’entre eux (honnêteté, proximité, connaissance du pays…). 

Les perdants devront « soutenir le vainqueur », ajoute l’accord, comme pour éviter toute candidature dissidente ou le ralliement à l’opposition d’un des trois perdants.

Source : APR News


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